Ludivine nous explique que ces courants vagabonds sont des courants électriques en général de faible intensité, qui se propagent dans des milieux et matériaux conducteurs (sols humides, tubulaires, lactoducs, eau…) alors qu’ils ne devraient pas. Ils peuvent avoir plusieurs origines :
– soit une fuite d’un appareil électrique avec un défaut d’isolation,
– soit une perte sur le réseau électrique à proximité du bâtiment,
– soit une décharge électrostatique (accumulation suite à des frottements)
– soit, il peut être induit par un champ magnétique ou un champ électrique (généré par différents types d’installations, comme une antenne d’identification, une ligne ferroviaire…).
Logiquement les courants parasites devraient rejoindre la terre si toute l’installation électrique et les structures métalliques sont correctement reliées à la terre et que les liaisons équipotentielles* sont correctes (*En électricité, l’équipotentielle est l’ensemble des conducteurs électriques soumis à la même tension électrique, et ne possédant donc pas de différence de potentiel électrique). En élevage il faudrait avoir des prises de terre à au moins 10 ohms, et c’est rarement le cas. Dans de telles situations, les courants électriques aussi appelés courants « fainéants » vont suivre, le chemin où la valeur de résistance, c’est-à-dire la valeur en ohm est la plus faible et circuler dans les matériaux conducteurs qui peuvent être en contact avec les animaux (les abreuvoirs, les tubulaires…)